Proposer davantage de produits bio à la cantine

Le principe

Plusieurs études estiment qu’en 30 ans, près de 80% des insectes (abeilles, papillons, sauterelles…) auront en Europe. La principale cause de ce déclin provient des pratiques industrielles et de l’utilisation excessives de pesticides très nocifs dans l’agriculture.Or, les insectes jouent un rôle indispensable dans la préservation de notre écosystème puisqu’ils pollinisent les plantes pour leur permettre de se reproduire et donc pour permettre à l’homme de se nourrir ! Plus largement, l’agriculture intensive participe à la destruction de la biodiversité végétale et animale, appauvrit les sols en nutriments et minéraux, infeste les eaux potables des nappes phréatiques et augmente les risques de cancers chez l’Homme. Certaines molécules de pesticides peuvent, de plus, survivre dans la nature pendant près de 700 ans, ce qui rend la situation alarmante. Consommer des produits de qualité, durables et biologiques est donc important, tant pour la planète que pour la santé.

Dans ce contexte, la loi EGAlim vise à accélérer le développement de l’alimentation durable en fixant aux restaurations scolaires un objectif de 50% de produits de qualité et durables proposés, dont 20% de bio.

Afin d’être qualifié de de « qualité et durable », un produit doit bénéficier de labels tels que : « Label rouge », « Appellation d’Origine Protégée » (AOP), « Agriculture Biologique » (AB) ou encore « Commerce équitable », etc. Ces labels certifient l’origine d’un produit, le savoir-faire ou le respect de l’environnement durant chacune des étapes de sa production. Certains imposent aussi des règles concernant le bien-être animal (élevage en plein air, pêche éco-responsable…). In fine, les labels sont censés garantir une consommation de produits éthiques, écologiques et de grande qualité.

Ces labels sont très souvent apposés aux menus scolaires pour témoigner de l’excellence des produits (notamment ceux issus du terroir comme les fromages). Les collèges de Quissac et de Lédignan, outre les labels, indiquent quels plats sont faits maison. En plus de valoriser le travail des équipes de restauration, cette communication et cet engagement permettent de réduire le gaspillage alimentaire.

Pour aller au-delà des objectifs de la loi EGAlim, les collèges pourront trouver de l’aide auprès de l’unité de conditionnement de légumes du Gard qui facilite l’approvisionnement de produits responsables et locaux. De plus, cette implication supplémentaire permettra aux collèges de concourir à l’obtention du label Ecocert.

L’idéal pour sensibiliser les élèves aux enjeux d’une agriculture responsable, est d’aller directement sur le terrain, à la rencontre d’acteurs locaux engagés dans ces démarches. De nombreux agriculteurs proposent, à ce titre, des visites interactives de leur exploitation.

Les objectifs
de développement durable

Eco-points

Icone d'une valeur de 50 Eco-points

Pour le collège

 
  • Motivation du personnel de cuisine pour son savoir-faire, son implication et sa valorisation.
  • Valorisation du travail des cantiniers et de leurs partenaires.
  • Soutien à l'économie locale.

Pour les élèves

 
  • Éducation à une alimentation responsable.
  • Meilleure qualité nutritionnelle des repas.
  • Moins de risque pour la santé.
  • Découverte du patrimoine local et du goût.

Pour la planète

 
  • Réduction de l'usage de pesticides.
  • Réduction de l'empreinte carbone.
  • Permet de préserver un environnement sain et vivable.
  • Protection de la biodiversité animale et végétale.

Où est-ce fait ?

Voir aussi

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