Mettre en place un jardin pédagogique

Photo de jardin pédagogique

Le principe

Vous souhaitez mettre en valeur une parcelle inexploitée au sein de votre établissement ? Pourquoi ne pas la mettre à profit de tous en y aménageant un jardin pédagogique ? Ce véritable laboratoire vivant est l’occasion de construire un projet collectif qui bénéficie à la biodiversité.

Les jardins peuvent prendre différentes formes selon l’espace disponible (en terre, en serre, en partage avec la commune, dans des jardinières…). Un jardin pédagogique peut donc être un potager (légumes et fruits, l’occasion de découvrir la permaculture, ou de cultiver des variétés locales, des légumes oubliés…), un jardin comestible ou aromatique avec des plantes endémiques adaptées au climat (romarin, thym, lavande, sauges…), ou bien un ilot de fraicheur (buisson et arbres, comme le viorne tin, le laurier sauce, à croissance rapide).

L’entretien du jardin peut être inutile pour les plantes aromatiques, comme il peut être nécessaire d’y travailler toutes les semaines pour un potager. La question de l’approvisionnement en eau mérite d’être réfléchie. Une simple tranchée peut permettre au jardin de bénéficier de l’eau récoltée par les gouttières, un système de récupération d’eau de pluie ou de cantine peut être mis en place, de même qu’un arrosage au goutte à goutte… Si l’établissement entretient un compost, le terreau produit peut servir à enrichir le jardin, et en particulier servir d’engrais pour un potager.

La mise en place d’un jardin pédagogique peut constituer la clé de voute d’un projet d’établissement collaboratif et pluridisciplinaire : l’aménagement du jardin ainsi que le choix des espèces à y planter peuvent se faire en cours de Sciences et Vie de la Terre. Le système d’irrigation, les jardinières, les éventuelles serres ou clôtures peuvent être conçues avec les professeurs de technologie. Et la décoration des étiquettes des plantes ou des pots peut être imaginée durant les cours d’Arts plastiques. Et cela permettra, de plus, de renforcer la cohésion et la solidarité entre les élèves.

Si le jardin a besoin d’entretien (potager) pourquoi ne pas proposer des « heures vertes » durant la pause méridienne ou en fin d’après-midi ?

Enfin, comme nous vous l’expliquions ici, Le Conseil départemental attribue chaque année des végétaux aux collèges gardois qui montent un tel projet. Alors, plus d’excuse pour ne pas vous lancer !

Les objectifs
de développement durable

Eco-points

Icone d'une valeur de 90 Eco-points

Les bénéfices

Pour le collège

  • Embellir les espaces partagés du collège
  • Diminuer les effets des canicules en créant un espace végétal (arbustes, arbres et buissons)
  • Un premier pas vers la végétalisation des collèges (si le jardin est accolé à une façade orientée au sud, ce peut être l’occasion de planter une grimpante comme la vigne vierge qui limite la chaleur l’été et qui perd ses feuilles l’hiver)
  • Participer à l’infiltration des eaux de pluie (surface non-artificialisée et vivante, associée aux gouttières etc.)

Pour les élèves

  • Reconnecter les élèves à la nature et à son rythme
  • Pratiquer une activité fédératrice en plein air
  • Renforcer la cohésion entre collégiens (et avec les équipes éducatives)
  • Apprendre et comprendre activement le fonctionnement d’un potager
  • Découvrir des techniques agricoles respectueuses de l’environnement (permaculture)
  • Découvrir ou redécouvrir les végétaux locaux

Pour la planète

  • Participer au soutien de la biodiversité endémique (choix de végétaux locaux)
  • Aider les pollinisateurs (plantes à fleur comme le romarin, le thym, le viorne tin…)

Où est-ce fait ?

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