Le principe
Notre consommation actuelle de viande et de produits laitiers a atteint un niveau qui n’est plus soutenable pour la planète. A l’échelle mondiale, l’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre (CO2, méthane et protoxyde d’azote principalement dans le cas de l’agriculture, et 9,7 % seulement pour les bovins) – soit autant que le secteur du transport.
De plus, la production de viande et d’œufs nécessite des quantités d’eau très importantes et est l’une des principales causes de la déforestation dans le monde (les terres agricoles qui empiètent sur les forêts sont utilisées à 70% pour nourrir les animaux d’élevage).
L’élevage industriel est par ailleurs en grande partie responsable de la pollution des eaux, au travers des engrais et des pesticides utilisés, mais aussi de l’émergence de bactéries antibiorésistantes.
Argument de santé publique : l’OMS recommande de ne pas consommer plus de 500g de viande par semaine, dont 150g de charcuterie maximum.
Bref, la lutte contre le réchauffement climatique peut se faire par notre assiette !
Afin d’atteindre l’objectif principal des accords de Paris (maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en dessous de 2°C par rapport à la moyenne préindustrielle), la loi Climat et résilience impose aux restaurations scolaires de proposer au minimum 1 repas végétarien* par semaine.
Et si votre établissement allait plus loin ? En commençant par proposer 5 menus végétariens par mois au lieu des 4 réglementaires. Et pourquoi pas expérimenter un menu végétalien ?
Le service restauration du Conseil départemental du Gard et des cuisiniers scolaires ont élaboré un cahier de recettes végétariennes (ayant rencontré un vif succès auprès des collégiens). Recettes de tajine aux légumes, de spaghettis bolognaise aux lentilles ou de mousse au chocolat à l’aquafaba y sont proposées.
Et pour limiter son impact environnemental même les jours sans repas végétariens, les portions de poissons peuvent être privilégiées par rapport à la viande et les repas à base de viande rouge (bovin, agneau ou porc) limités.
*Un menu végétarien ne doit contenir ni viande, ni poisson, ni mollusques ni crustacés (c’est-à-dire aucun animal), et ceci pour l’entrée, le plat, et le dessert. Aucun animal ne doit avoir été utilisé comme ingrédient, y compris dans la sauce et la garniture. Il peut en revanche comporter des œufs ou des produits laitiers.
Les objectifs
de développement durable
Eco-points
- Consommer de manière responsable : 10
- Préserver les ressources naturelles : 10
- Respecter la biodiversité : 10
Les bénéfices
Moins d’émissions de gaz à effet de serre
Moins d’utilisation en eau
Moins de déforestation
Moins de surface agricole destinée à l’alimentation animale
Découverte de nouveaux plats et saveurs
Moins d’antibiorésistance et moins de maladies
Moins de pollution des eaux
Moins de souffrance animale